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Assurer sa cybersécurité, c'est se prémunir des menaces en appliquant les bonnes pratiques.
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Assurer sa cybersécurité, c'est se prémunir des menaces en appliquant les bonnes pratiques.

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A l’international

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À l’heure où la menace se globalise, la coopération à l’international s’impose plus que jamais comme une nécessité. L’ANSSI s’investit pleinement afin de contribuer à la stabilité du cyberespace, de renforcer ses alliances et partenariats, et de promouvoir le modèle français de cybersécurité. L'agence promeut le développement d’un cyberespace sûr, stable et ouvert. Elle participe activement aux discussions internationales sur la cybersécurité aux niveaux politique et normatif, et œuvre de concert avec l’ensemble de ses partenaires face aux menaces émanant du cyberespace.

Promouvoir à l’international la vision politique française de la sécurité du numérique

Encore considérée comme un sujet technique il y a quelques années, la cybersécurité est désormais perçue à la hauteur des enjeux systémiques associés, comme un enjeu de politique publique, de politique commerciale et de stabilité internationale.

Cette prise de conscience s’accompagne naturellement de la prise en compte du sujet dans différentes enceintes internationales : Union européenne (UE), Organisation des Nations unies (ONU), G7, G20, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), négociations commerciales internationales en cours…

L’ANSSI, qui a pour mission de contribuer aux travaux internationaux sur la cybersécurité de par son décret de 2011, participe à la définition et à la promotion des positions françaises dans ces enceintes, en étroite coordination avec les autres acteurs nationaux (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Secrétariat général aux Affaires européennes, Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, ministère des Armées, ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique…).

Numérique et commerce international : un enjeu pour la cybersécurité ?

Le numérique, vecteur de développement économique et sociétal, prend une place croissante dans les négociations économiques et commerciales internationales.

En tant qu’autorité nationale de sécurité du numérique, l’ANSSI promeut la bonne prise en compte des enjeux de sécurité dans ces discussions. Elle suit notamment les travaux en cours au sein du G7, du G20, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ainsi que dans le cadre des accords commerciaux en cours de négociation entre l’Union européenne et ses partenaires extérieurs, le tout en étroite coopération avec l’ensemble des ministères compétents.

L’ANSSI porte une attention particulière aux enjeux relatifs à :

  • la maîtrise des données, ressource de base de la société numérique ;
  • l’évaluation de la sécurité des produits et services numériques, outil nécessaire au développement de la confiance des citoyens dans le numérique ;
  • la préservation de la capacité des Etats, et de l’Union européenne, à réguler en matière numérique.

Construire l’autonomie stratégique européenne pour la sécurité du numérique

La France a été l'un des premiers pays européens à mettre en place une approche ambitieuse en matière de cybersécurité.

Forte de son expérience, elle s’attache à jouer un rôle moteur dans la définition des orientations stratégiques de l’UE en la matière en défendant notamment l’objectif d’autonomie stratégique européenne.

Objectif de la revue stratégique de cyberdéfense de février 2018, la France travaille avec les Etats membres volontaires à promouvoir cette vision qui repose sur trois piliers :

  • la défense du droit des Etats et de l’Union européenne à définir de façon autonome des ambitions en termes de cybersécurité et à réguler en ce sens (pilier réglementaire) ;
  • le développement d’un socle minimal de capacités de cybersécurité dans tous les Etats membres, ainsi que de cadres de coopération entre eux, permettant d’assurer aux pays européens une autonomie dans leur capacité à répondre aux cyberattaques (pilier capacitaire) ;
  • le développement par le secteur privé, avec l’appui de l’Union européenne et des Etats, de capacités scientifiques, de R&D et industrielles permettant à l’Europe de répondre de façon autonome à ses besoins en matière de technologies clés et de services (pilier technologique).

Contribuer à la sécurité des organisations internationales

Les organisations internationales dont la France est partie constituent un bien commun partagé avec les autres pays membres et sont susceptibles d’être ciblées par des cybermenaces.

La France s’engage activement pour renforcer la sécurité des systèmes d’information des organisations internationales dont elle est partie, en particulier pour assurer la protection des informations et supports classifiés. Elle agit notamment dans le cadre de l’Union européenne, de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et de l’Agence spatiale européenne.

Dans cet effort, l’ANSSI est impliquée aux côtés de l’ensemble des acteurs nationaux en tant qu’autorité règlementaire nationale (autorité nationale de sécurité des systèmes d’information, autorité nationale d’agrément cryptographique, autorité nationale TEMPEST, autorité nationale d’homologation de sécurité…). A ce titre :

  • elle participe aux processus interministériels de définition des politiques relatives à la protection des informations et supports classifiés des organisations internationales en portant la voix de la France au sein de comités internationaux dédiés ;
  • elle assure l’animation nationale et internationale de leur mise en œuvre (secondes évaluations de produits cryptographiques, coordination avec des partenaires internationaux) ;
  • elle promeut l’approche et l’expertise française en cybersécurité auprès des équipes de sécurité internes des organisations internationales (partage d’informations, diffusion des référentiels techniques nationaux).

Coopérer avec nos partenaires et élever le niveau général de cybersécurité

Au sein d’un cyberespace de plus en plus vaste et complexe, faire face aux enjeux de la sécurité du numérique nécessite une coopération forte entre tous.

La cybersécurité est un défi nouveau pour les pouvoirs public puisqu’il implique notamment :

  • de se maintenir à l’état de l’art de la technologie pour comprendre les menaces et développer des outils et des services de prévention ;
  • de maintenir des capacités opérationnelles mobilisables à tout instant pour répondre à des attaques par nature transnationales ;
  • de définir et de mettre en œuvre de nouveaux outils de régulation à l’échelle nationale, européenne et internationale pour répondre à ces nouvelles menaces.

Face à de tels enjeux en évolution constante, les moyens importants engagés par l’Etat au sein de l’ANSSI doivent être soutenus par une stratégie de coopération internationale volontariste. L’ANSSI développe donc des échanges à l’international sur tous les continents pour démultiplier ses capacités à faire face à ce défi :

  • Partages de connaissances sur les techniques de pointe ;
  • Réponse opérationnelle conjointe à des incidents ;
  • Partage de connaissances sur la menace.
  • Soutien aux événements internationaux de grande ampleur comme les Jeux Olympiques et Paralympiques.

Bâtir la paix et la sécurité internationale du cyberespace

La multiplication des comportements offensifs utilisant des moyens informatiques (attaques à finalité d’espionnage, lucrative ou de déstabilisation) par divers acteurs (liés à des Etats, hacktivistes, cybercriminels) font peser des menaces exponentielles sur la stabilité internationale. L’ANSSI travaille en étroite coordination avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et le ministère des Armées, afin de mobiliser les outils classiques que sont le droit international et la diplomatie afin de faire face à ces nouveaux enjeux.

Attachée à la préservation de la paix et de la sécurité internationale dans le cyberespace, l’ANSSI promeut en particulier :

  • une approche du cyberespace qui soit centrée sur le droit international et vise à limiter le risque d’escalade non contrôlée voire de conflits avec une démarche autour de trois axes :
    • La prévention : règles, normes et mesures pour garantir le comportement responsable des Etats dans le cyberespace afin d’encourager l’adoption par les Etats d’un comportement prévisible et transparent et   de prévenir la survenue de différends dans le cyberespace ;
    • La coopération : dans le un but de faciliter la résolution pacifique des différends ;
    • La stabilité : respect du principe de « diligence requise » qui contribue à l’ambition française d’œuvrer à la pacification et stabilisation du cyberespace ;
  • l’interdiction des activités offensives par des acteurs non-étatiques, notamment privés, dans le cyberespace, dans le cadre de l’Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace (2018) et du processus de Pall Mall (2024).
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A l’international

Suivre les travaux en cours

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Retrouvez tous les travaux en cours tels que les certifications et les référentiels présentés au niveau national et européen.

Au niveau européen avec la certification européénne:

Trois schémas d’évaluation sont en cours de préparation à ce jour :

  • Le schéma EUCC, qui reprend les caractéristiques des schémas de certification nationaux rassemblés au sein de l’accord de reconnaissance mutuelle du SOG-IS, couvre la certification de sécurité de produits selon les Critères communs. Ce schéma est en phase d’adoption.
  • Le schéma EUCS (EU Cloud Services) est en cours de rédaction et sera un schéma de certification de service pour les solutions d’informatique en nuage (dont SecNumCloud est la base pour le niveau d'assurance Elevé).
  • Le schéma EU5G est en cours de rédaction. La deuxième phase qui vient d'être lancée, a notamment pour but de mettre à niveau le schéma NESAS opéré par la GSMA pour le rendre compatible avec les exigences du Cybersecurity Act, et d’implémenter les processus nécessaires pour optimiser la certification des cartes de type eUICC selon le schéma EUCC.

Des informations plus détaillées relatives à la certification européenne et au Cybersecurity Act sont disponibles dans la partie réglementation.

Au niveau national avec la certification CSPN de logiciels libres

L’ANSSI, afin de soutenir les démarches de logiciels open-source et d’éclairer les développeurs qui les utilisent, finance et porte des projets d’évaluation CSPN pour des logiciels libres.

Les logiciels qui ont été évalués et ont obtenu le Visa de sécurité ANSSI pour leur certification CSPN sont visibles dans la liste des produits certifiés . Si vous souhaitez proposer un logiciel en évaluation, veuillez nous contacter .

  • En savoir plus sur l'engagement de l'ANSSI pour les logiciels libres 

Vous trouverez sur cette page un ensemble de documents relatifs aux critères d’évaluation et aux usages des certificats.

Il est possible d’effectuer également les formalités relatives à la demande d’agrément et la demande d’évaluation (évaluation, surveillance et maintenance) par voie électronique. Un mèl doit être envoyé à certification[at]ssi.gouv.fr :

  • en précisant en objet «[Nouvelle demande d’évaluation]» ou «[Nouvelle demande d’agrément] »
  • avec le formulaire électronique correspondant complété
  • avec la documentation requise suivant les procédures (cible de sécurité, IAR, etc.).

En cas de nécessité de communiquer des informations sensibles, ces demandes peuvent être transmises par courrier postal ou par voie électronique en chiffrant les documents par un moyen convenu avec l’ANSSI.

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Suivre les travaux en cours

Identité et confiance numérique

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La transformation numérique de la société amène à un développement massif des échanges dématérialisés et met en exergue le besoin de confiance dans les services numériques supportant ces échanges. Ces derniers doivent garantir la sécurité des transactions, en assurant notamment la fiabilité des informations transmises, l’innocuité des services utilisés et plus largement le respect de la vie privée des citoyens.

Dans ce contexte, l’identité numérique doit permettre l’identification et l’authentification électroniques sécurisées et favoriser la mise en place d’un marché unique numérique. L’ANSSI accompagne le développement d’une identité numérique de confiance en France. Par ailleurs, l’agence est également en charge de superviser et de qualifier les services de confiance.

Plus précisément :

  • L'ANSSI est garante de la sécurité pour le volet « identification électronique » du règlement eIDAS qui supervise l'identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein de l'Union Européenne.
  • L’ANSSI est l’organe de contrôle chargé de qualifier les prestataires de services de confiance conformément au règlement eIDAS et l’organisme responsable de l’établissement, la tenue à jour et la publication de la « liste de confiance ».
  • L'ANSSI est garante de la sécurité des moyens d'identification électronique permettant de s'authentifier pour un service en ligne. A ce titre, elle établit le référentiel national d’exigences de sécurité pour les moyens d’identification électronique, au regard duquel elle certifie des moyens d’identification électronique.
  • L’ANSSI a élaboré un ensemble de règles et de recommandations rassemblées dans le référentiel PVID (Prestataire de Vérification d’Identité à Distance) qui vise à créer une offre de services robuste et répondant au besoin de confiance.
  • L’ANSSI a accompagné le ministère de l’intérieur et l’ANTS dans le cadre du programme « France Identité » pour le développement du moyen d’identité électronique (MIE) au niveau élevé.
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Identité et confiance numérique

Le règlement "eIDAS" n°910/2014

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Le règlement « eIDAS » n°910/2014 du 23 juillet 2014 a pour ambition d'accroître la confiance dans les transactions électroniques au sein du marché intérieur.
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Le règlement « eIDAS » n°910/2014 du 23 juillet 2014 a pour ambition d'accroître la confiance dans les transactions électroniques au sein du marché intérieur. Il établit un socle commun pour les interactions électroniques sécurisées entre les citoyens, les entreprises et les autorités publiques.

Le 20 mai 2024, le règlement « eIDAS 2 » n°2024/1183 vient apporter des modifications au précédent règlement de 2014. Toutefois, l’ambition du texte demeure inchangée. 

D’une part, le règlement eIDAS vise à définir des exigences de sécurité harmonisées et à instaurer un mécanisme de reconnaissance mutuelle des moyens d’identification électronique des États membres sur l’ensemble des services en ligne des autres États membres.

D’autre part, il vise à instaurer un cadre juridique pour les services de confiance, en définissant des exigences de sécurité et d'interopérabilité ainsi qu'un schéma de qualification pour certains de ces services.

Pour ses aspects techniques le règlement eIDAS renvoie à des actes d’exécution (listés dans la partie « Références réglementaires »). Dans le cadre du nouveau texte, de nouveaux actes d’exécution doivent être adoptés par la Commission européenne : 

  • D’ici le 21 novembre 2024, des nouveaux actes d’exécutions relatifs à l’identification électronique, et plus particulièrement au portefeuille européen d’identité numérique
  • D’ici le 21 mai 2025, des nouveaux actes d’exécution relatifs aux services de confiance.

Quelles sont les nouveautés suite à l’entrée en vigueur du nouveau règlement eIDAS ?

Le nouveau règlement eIDAS est entrée en vigueur le 21 mai 2024. L’adoption de ce règlement représente une évolution majeure dans le domaine de l’identité numérique, avec une obligation pour les États membres de délivrer des portefeuilles européens d’identité numérique d’ici fin-2026 permettant notamment aux citoyens de s’identifier électroniquement avec un niveau de garantie élevé. Ce nouveau règlement poursuit également un objectif d’harmonisation croissante des services de confiance. Enfin, le texte prévoit la mise en place d’une nouvelle instance de coopération transverse au niveau européen : l’European Digital Identity Cooperation Group (EDICG).

L’enjeu phare de la révision du règlement eIDAS est donc l’avènement du portefeuille européen d’identité numérique qui devra être obligatoirement mis à disposition des citoyens par chaque Etat-membre.

Le portefeuille européen d’identité numérique est défini par la Commission européenne comme un produit et un service qui permet à l’utilisateur de stocker des données d’identification, des justificatifs et des attributs liés à son identité, de les communiquer aux parties utilisatrices sur demande et de les utiliser pour s’authentifier, en ligne et hors ligne, sur des services publics/privés ; et de créer des signatures et cachets électroniques qualifiés.

Le périmètre des services de confiance est étendu par l’ajout de quatre nouveaux services de confiance pouvant faire l’objet d’une qualification, ce qui porte à 9 leur nombre (cf. annexe 2):

  • La délivrance d’attestation électronique d’attribut ;
  • L’archivage électronique ;
  • Les registres électroniques ; et
  • La gestion à distance des dispositifs de création de signature et cachet électronique qualifiés (QSCD).

A qui s’adresse cette réglementation ?

Le règlement concerne les citoyens, les entreprises, les organismes du secteur public et les prestataires de services de confiance établis dans l'Union européenne.

Il couvre en particulier les échanges entre usagers et organismes du secteur public. Les mécanismes de reconnaissance mutuelle des moyens d’identification électronique et des signatures électroniques, s’appliquent ainsi uniquement à ces organismes dans leurs relations avec les usagers.

Quelles sont ses principales dispositions ?

Le règlement eIDAS traite de l’identification électronique (chapitre II), des services de confiance (chapitre III) et des documents électroniques (chapitre IV).

Objectifs et principes du chapitre « identification électronique » du règlement

Le règlement eIDAS vise à instaurer un mécanisme de reconnaissance mutuelle des moyens d’identification électronique,dont le portefeuille européen d’identité numérique, des États membres sur l’ensemble des services en ligne des autres États membres en s'appuyant sur des exigences de sécurité harmonisées.

Le règlement :

  • définit les fonctionnalités et spécifications permettant l’interopérabilité des portefeuilles européens d’identité numérique ;
  • définit les exigences relatives à la certification des portefeuilles européens d’identité numérique ;
  • définit les spécifications permettant l’interopérabilité des moyens d’identification électronique ;
  • définit les niveaux de garantie, et exigences de sécurité associées, de ces moyens ;
  • précise les conditions de reconnaissance mutuelle des moyens d’identification électronique délivrés dans les États membres.

Trois niveaux de garantie des schémas d’identification électronique sont prévus par le règlement répondant à des exigences de sécurité croissantes : faible, substantiel et élevé.

Les exigences applicables aux différents niveaux de garantie qui sont prévus par le règlement sont détaillées dans le règlement d’exécution n°2015/1502 du 8 septembre 2015 qui définit pour chacun les spécifications, normes et procédures minimales devant être respectées. Les nouveaux actes d’exécution relatifs au portefeuille européen d’identité numérique doivent être adoptés au plus tard pour le 21 novembre 2024.

Le réseau de coopération, composé de représentants des États membres, a été instauré par la décision d’exécution 2015/296 et est notamment chargé de rendre des avis sur les différents schémas d’identification électronique notifiés par les États membres. Ces avis sont publics et sont disponibles sur le site de la Commission européenne. Un nouveau groupe de coopération « European Digital Identity Cooperation Group », dit EDICG, doit être mis en place par la Commission européen dès septembre 2024 afin de garantir la coopération des Etats membres sur les sujets relatifs au portefeuille européenne d’identité numérique, aux moyens d’identification électroniques et aux services de confiance.

L'ANSSI est garante de la sécurité pour le volet identification électronique du règlement eIDAS. Dans ce cadre, elle évalue le bon respect de ces exigences par les organismes fournissant les moyens d’identification électronique.

L’ANSSI publie une liste actualisée de l’ensemble des moyens d’identification électronique qu’elle certifie.

Objectifs et principes du chapitre « services de confiance » du règlement

Le règlement eIDAS prévoit des exigences pour les services de confiance relatifs à la signature électronique, au cachet électronique, à l’horodatage électronique, à l’envoi recommandé électronique et à l’authentification de sites internet, à la gestion à distance des dispositifs de création de signature et cachet électronique, à l’archivage électronique, aux registres électroniques et aux attestations électroniques d’attributs.

Le règlement établit une distinction entre les services de confiance qualifiés et les services de confiance non qualifiés. Les services de confiance qualifiés satisfont à des exigences particulières et peuvent bénéficier d’effets juridiques spécifiques. Les services de confiance qualifiés sont assurés par des prestataires de services de confiance qualifiés.

Le règlement accorde également des effets juridiques spécifiques aux signatures électroniques qualifiées et aux cachets électroniques qualifiés.

En outre, il prévoit des exigences spécifiques concernant la certification des dispositifs de création de signature ou de cachet électronique qualifiés (QSCD) permettant la mise en œuvre de signatures électroniques qualifiées.

Les prestataires de services de confiance qualifiés font l’objet d’audits réguliers effectués par des organismes d’évaluation de la conformité, accrédités conformément au règlement n°765/2008 du 9 juillet 2008.

Le règlement instaure, au niveau national, un régime de contrôle des prestataires de service de confiance, passant en particulier par la désignation d'un organe de contrôle par chaque État membre. Cet organe de contrôle est notamment chargé d’accorder ou retirer le statut qualifié aux services de confiance, sur la base des évaluations de conformité réalisées.

Les nouveaux actes d’exécution relatifs aux services de confiance doivent être adoptés au plus tard le 21 mai 2025.

La « liste nationale de confiance » contient la liste des services de confiance qualifiés par l’ANSSI au titre de ce règlement.

L’ANSSI publie également une liste actualisée de l’ensemble des produits et services qu’elle qualifie.

Quel est le rôle de l’ANSSI ?

L'ANSSI intervient à double titre dans l'application du règlement eIDAS :

  • Pour le volet "identification électronique", l'ANSSI est garante de la sécurité des moyens d'identification électronique permettant de s'authentifier pour un service en ligne. A ce titre, elle établit le référentiel national précisant les exigences de sécurité applicables à chaque niveau de garantie des moyens d'identification électronique et évalue le bon respect de ces exigences par les organismes fournissant les moyens d’identification électronique.
  • Pour le volet "services de confiance", l'ANSSI est l'organe de contrôle français des services de confiance. A ce titre, l'ANSSI assure notamment les missions suivantes : le contrôle a priori et a posteriori des prestataires de services de confiance qualifiés ;  l’attribution et le retrait du statut « qualifié » aux prestataires de services de confiance qui en font la demande ; la conduite d’audits ou la requête d’évaluation de la conformité des prestataires de services de confiance qualifiés par des organismes d’évaluation ; la définition des modalités techniques de respect des exigences du règlement eIDAS ;  et l’analyse des rapports d’évaluation de la conformité.

De plus, l’ANSSI est aussi l'organisme de certification des dispositifs de création de signature ou de cachet électronique qualifiés (QSCD) et l'organisme en charge de l’établissement et de la publication de la liste nationale de confiance recensant les services de confiance qualifiés.

Points de contact

Pour toute question relative à un référentiel d’exigences publié par l’ANSSI ou aux textes réglementaires, le point de contact à privilégier est supervision-eIDAS@ssi.gouv.fr.
Les questions préliminaires à une demande de certification de conformité ou de qualification sont à adresser au bureau Politique Industrielle et Assistance de l’ANSSI (industries@ssi.gouv.fr).
Les demandes de certification de conformité ou de qualification sont à adresser au bureau Qualification et Agrément de l’ANSSI (qualification@ssi.gouv.fr).

Pour toute information complémentaire, une FAQ est disponible.

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Le règlement "eIDAS" n°910/2014

Le règlement « eIDAS » n°910/2014 du 23 juillet 2014 a pour ambition d'accroître la confiance dans les transactions électroniques au sein du marché intérieur.

Le référentiel général de sécurité (RGS)

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Le référentiel général de sécurité vise à limiter la fraude liée à l'usage des services numériques de l'Administration.
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L’ordonnance no 2005-1516 dite « ordonnance RGS » définit des fonctions de sécurité telles que l’identification électronique, la confidentialité, la signature électronique ou encore l’horodatage électronique.

Le référentiel général de sécurité (RGS), pris en application de cette ordonnance, vise à instaurer la confiance numérique dans les échanges électroniques.

Cette confiance numérique s'appuie sur la sécurisation des systèmes d’information mis en œuvre par les autorités administratives dans leurs relations entre elles et avec les usagers, le RGS contient essentiellement deux grandes familles d’exigences :

  • La première obligation et la plus importante est celle de conduire une homologation de sécurité : débutant par une analyse de risques, l’homologation   permet de déterminer les besoins de sécurisation spécifiques au système étudié et d’en déduire les mesures nécessaires et suffisantes pour y répondre ;
  • Sur la base de cette analyse de risques et en cas de recours à une ou plusieurs des fonctions de sécurité listées ci-dessus, l’autorité administrative définit le niveau de sécurité à viser et met en œuvre des services conformes aux exigences du RGS. Le recours à un service qualifié au titre du RGS vaut présomption de conformité au RGS pour le niveau de qualification visé.

À qui s’adresse cette réglementation ?

Le RGS s'applique aux autorités administratives, définies dans l'ordonnance et visant :

  1. les administrations de l'État ;
  2. les collectivités territoriales ;
  3. les établissements publics à caractère administratif ;
  4. les organismes gérant des régimes de protection sociale ;
  5. les autres organismes chargés de la gestion d'un service public administratif ;
  6. les commissions de coordination des actions de prévention des expulsions locatives.

Le référentiel général de sécurité s’adresse également aux organismes publics et privés qui fournissent des produits ou des services de confiance. Il détaille les normes et exigences à appliquer ;

Le référentiel s’adresse enfin aux organismes chargés de la qualification des produits et services de confiance. Pour les produits, c’est actuellement l’ANSSI qui délivre les qualifications et pour les services de confiance, c’est un organisme privé accrédité par le COFRAC et habilité par l’ANSSI, LSTI.  

De façon générale, pour tout autre organisme souhaitant organiser la gestion de la sécurisation de ses systèmes d’information et de ses échanges électroniques, le référentiel général de sécurité se présente comme un guide de bonnes pratiques conformes à l’état de l’art.

Quelles sont ses principales dispositions ?

Le référentiel général de sécurité :

  1. Fixe une liste d’exigences et de recommandations pour les autorités administratives :
    • Des exigences de suivre une démarche en cinq étapes comprenant une démarche d’homologation de sécurité (chapitres 1 et 2)
    • Des recommandations relatives à la méthodologie, aux procédures et à l’organisation de la sécurité des systèmes d’information (chapitre 7)
    • Les règles et les recommandations de sécurité pour les téléservices nécessitant l’emploi de certificats électroniques (annexe A1)
    • Des règles et recommandations relatives à la cryptographie et à la protection des échanges électroniques (chapitres 3 et 4 et annexes B1 à B3)
  2. Fixe une liste d’exigences relatives à la mise en œuvre de service de confiance dans le domaine de l'identification électronique, de la signature ou du cachet électronique, de l’horodatage électronique et de l’audit de sécurité des systèmes d’information (chapitre 5 et annexes A2 à A5 et annexe C)

Pour se mettre en conformité avec ces exigences, les autorités administratives peuvent recourir à des prestataires de services de confiance qualifiés par un organisme de qualification habilité par l'ANSSI.

Quel est le rôle de l’ANSSI ?

L’ANSSI, en co-construction avec la Direction interministérielle du numérique, est responsable du maintien à jour des exigences du référentiel général de sécurité.

L’ANSSI accompagne les autorités administratives dans l’application du RGS en leur fournissant des outils de compréhension des exigences et publie des guides explicatifs ; Elle peut également être contactée via l’adresse rgs@ssi.gouv.fr pour tout besoin de complément d’information.

L’ANSSI habilite les organismes chargés de la qualification des services de confiance.

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Pour aller plus loin

1. Références réglementaires

Références Lien
Ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives. legifrance.gouv.fr
Décret n° 2010-112 du 2 février 2010 pris pour l'application des articles 9, 10 et 12 de l'ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives legifrance.gouv.fr
Arrêté du 13 juin 2014 portant approbation du référentiel général de sécurité et précisant les modalités de mise en œuvre de la procédure de validation des certificats électroniques legifrance.gouv.fr
Arrêté du 10 juin 2015 prorogeant les délais de mise en œuvre du référentiel général de sécurité legifrance.gouv.fr
Liste des documents constitutifs du RGS Page dédiée aux corpus documentaires relatifs au RGS

2. Renvoi aux contenus connexes

Références Lien
La qualification des produits et services de confiance Page dédiée à la qualification des produits et services de confiance
La liste des services de confiance qualifiés au titre du RGS Liste des services de confiance qualifiés par LSTI
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Le référentiel général de sécurité (RGS)

Le référentiel général de sécurité vise à limiter la fraude liée à l'usage des services numériques de l'Administration.

Contrôle relatif à un moyen de cryptologie

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En France, les moyens de cryptologie sont soumis à une règlementation spécifique.
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Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 (LCEN) & Décret 2007-663 du 2 mai 2007

Le contrôle des opérations relatives aux moyens de cryptologie

En France, les moyens de cryptologie sont soumis à une règlementation spécifique.

L’utilisation d’un moyen de cryptologie est libre. Il n’y a aucune démarche à accomplir.

En revanche, la fourniture, l’importation, le transfert intracommunautaire et l’exportation d’un moyen de cryptologie sont soumis, sauf exception, à déclaration ou à demande d’autorisation.

Ces démarches  incombent au fournisseur ou au primo-importateur du moyen de cryptologie et sont à accomplir auprès de l’ANSSI.
Le régime applicable (déclaration ou demande d’autorisation) dépend des fonctionnalités techniques du moyen et de l’opération commerciale projetée (fourniture, importation…).

Les articles 30 et 31 de la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 (LCEN) établissent un régime déclaratif et d’autorisation pour les opérations. Sauf exception, les démarches suivantes sont à accomplir pour toutes les opérations suivantes relatives aux moyens de cryptologie :

Tableau de synthèse des démarches à accomplir selon le type d’opération :

Opération

Démarches liées
au « moyen de cryptologie »
(par le fournisseur)

Démarches liées
au classement « double usage »
(par l’exportateur

Utilisation en France

/

/

Importation en France

Déclaration auprès de l’ANSSI

/

Fourniture en France

Déclaration auprès de l’ANSSI

/

Transfert intracommunautaire depuis et vers la France, hors moyens de cryptanalyse

Déclaration auprès de l’ANSSI

/

Transfert intracommunautaire depuis et vers la France de moyens de cryptanalyse

Déclaration auprès de l’ANSSI et demande d’autorisation pour le transfert vers un État membre de l’UE 

Demande de licence d’exportation auprès du SBDU

Exportation vers l’un des 8 pays « EU001 »
(Australie, Canada, États-Unis d’Amérique, Japon, Nouvelle-Zélande, Norvège et Suisse, Royaume-Uni) sauf biens de cryptanalyse

Déclaration auprès de l’ANSSI

Demande d’autorisation générale de l’Union EU001 auprès du SBDU

Exportation vers un État tiers
(hors UE et 8 pays « EU001 »)

Déclaration et Demande d’autorisation d’exportation auprès de l’ANSSI

Demande de licence d’exportation auprès du SBDU

Note : par défaut, le formulaire de demande (cf. « Comment configurer un dossier ») est configuré pour solliciter à la fois une déclaration et une demande d’autorisation.

Pour aller plus loin

Les formalités relatives au contrôle de la cryptographie sont réalisées par voie électronique. Un envoi par courrier postal demeure néanmoins possible.

Pour saisir le Bureau des contrôles réglementaires d’une déclaration ou d’une autorisation relative à un moyen ou une prestation de cryptologie par voie dématérialisée, un courriel doit être envoyé à controle[at]ssi.gouv.fr :

  • Préciser en objet le mot clé [formalités] sans modifications suivi des marques et nom de produit.
    L’objet aura donc le format « [formalités] marque – nom du produit ».
  • Ajouter en pièces jointes :
    – le formulaire électronique complété sauvegardé

– le formulaire complété signé scanné
– la documentation requise (formats acceptés :  .pdf, .xls, .doc)

S’il est nécessaire de communiquer des informations sensibles, ces demandes peuvent être transmises par courrier postal* ou par voie électronique en chiffrant les documents par un moyen convenu avec l’ANSSI.

* Pour un envoi par courrier, le dossier est à adresser en un seul exemplaire et de préférence sur support électronique (clé USB, CD-ROM….) à :

Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
ANSSI /SDE/PSS/Bureau Contrôles Réglementaires
51, boulevard de La Tour-Maubourg
75 700 PARIS 07 SP
France

La déclaration et la demande d’autorisation relatives à un moyen de cryptologie s’effectuent à l’aide de ce formulaire

La déclaration d’une fourniture d’une prestation de cryptologie s’effectue à l’aide de ce formulaire

Pour rappel :

Conformément à l’article 29 de la loi LCEN, « On entend par prestation de cryptologie toute opération visant à la mise en œuvre, pour le compte d’autrui, de moyens de cryptologie ».

 

Tableau de synthèse des documents délivrés par l’ANSSI :

Suite à une déclaration ou à une demande d'autorisation, l'ANSSI délivre les documents ci-dessous.

Suite à une déclaration

Documents ANSSI

Ce que cela permet/ indique

Attestation de déclaration

Elle prouve que le fournisseur s’est acquitté de son obligation déclarative. Elle permet de fournir, importer en France et transférer le moyen depuis ou vers un État membre de l’UE.

En cas de demande de classement « grand public »:
L’attestation précise alors que la demande de classement « grand public » a été prise en compte. L’ANSSI se prononcera sur le classement dans un délai de 2 mois à compter de la date de réception mentionnée par l’attestation.

Attestation de classement d’un moyen de cryptologie

C’est l’attestation officielle de classement « grand public ». Elle permet d’exporter le moyen de cryptologie librement dans le monde entier.
L’ANSSI délivre cette attestation lorsqu’une demande de classement lui a été adressée et qu’elle la valide.

Important : cette attestation est nécessaire pour les démarches des exportateurs du moyen en douanes. Le fournisseur est tenu de mettre une copie de cette attestation à leur disposition.

Courrier de refus de classement « grand public »

Par ce courrier, l’ANSSI indique au fournisseur qu’elle ne valide pas la demande de classement « grand public » qui lui a été adressée.
Le fournisseur est alors invité à déposer une demande d’autorisation auprès de l’ANSSI pour que le moyen puisse être exporté.
Important : l’autorisation d’exportation est nécessaire pour obtenir une licence d’exportation auprès du SBDU.

Suite à une demande d'autorisation 

Documents ANSSI

Ce que cela permet/ indique

Récépissé de demande d’autorisation d’exportation

Il indique que la demande d’autorisation d’exportation a été prise en compte. L’ANSSI dispose d’un délai règlementaire de 4 mois à compter de la date mentionnée par le récépissé.
Important : pour gagner du temps, il est possible de déposer une demande de licence d’exportation auprès du SBDU sur présentation du récépissé. Il est donc recommandé au fournisseur de mettre le récépissé à la disposition de ses clients exportateurs.

Autorisation d’exportation

Elle indique que l’exportation du moyen de cryptologie est autorisée, sous couvert d’une licence d’exportation. Elle est valable 5 ans. Elle doit être mise à la disposition des exportateurs du moyen pour leur permettre d’effectuer leurs demandes de licences d’exportation auprès du SBDU.

Courrier de refus d’autorisation d’exportation

Il indique que le moyen de cryptologie n’est pas autorisé à l’exportation.

 

Bannière spécifique
Désactivé

Contrôle relatif à un moyen de cryptologie

En France, les moyens de cryptologie sont soumis à une règlementation spécifique.